On compte plus de 200 data centers (ou centres de données) en France, un chiffre qui a doublé en 10 ans. Ces lieux sont indispensables aux entreprises, car sans data center, il est impossible d’envoyer un email ou de se connecter à une application.
Un Datacenter, c’est quoi ?
Un Datacenter, ou centre de données, est un site physique dans lequel sont regroupés différents dispositifs informatiques tels que des serveurs, des routeurs ou des ordinateurs par exemple, et qui sont chargés de stocker et de distribuer des données (data). Cela est possible via un réseau interne ou grâce à Internet.
Il est vivement recommandé aux entreprises qui souhaitent stocker leurs données professionnelles de faire appel à un prestataire de service Cloud ou de louer un espace eux-mêmes dans un data center. La seconde option demandera cependant du temps, puisque c’est aux dirigeants de gérer leurs infrastructures, contrairement aux prestataires Cloud, qui proposent généralement un service d’infogérance.
Quel type de data center choisir ?
Tout d’abord, un data center est une infrastructure très complexe. Il existe différents types de data centers classés en fonction de critères spécifiques.
Depuis 2014, c’est l’Uptime Institute, organisme ayant pour but de rechercher les solutions permettant aux data centers d’offrir des services performants, qui s’est chargé d’établir un classement selon les niveaux de sécurité offerts par ces structures. Les data centers sont donc classés en quatre catégories, appelés Tier :
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Le Tier 1 : la base
Ce type de data center offre une seule alimentation électrique ainsi qu’un seul système de refroidissement et de climatisation, sans aucune redondance.
Sa disponibilité est de 99,67% et un arrêt annuel est prévu pour la maintenance. Il peut durer jusqu’à 28 heures.
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Le Tier 2 : une redondance partielle
Certains éléments du circuit électrique sont redondés et la planification des opérations annuelles permettent d’éviter les impacts sur le matériel informatique.
Avec une disponibilité de 99,74%, il faut tout de même prévoir des interruptions pouvant atteindre 22 heures chaque année.
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Le Tier 3 : une maintenance concurrente
Tous les composants sont redondés et plusieurs chemins de distribution existent, bien qu’un seul soit utilisé. En outre, tout le matériel informatique est à double alimentation.
Le taux de disponibilité s’élève à 99,98%, prévoyant ainsi une interruption annuelle d’environs une heure et demi seulement.
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Le Tier 4 : le plus haut niveau
Cette classification correspond au meilleur niveau de garantie d’un data center et n’est accordée que si le data center a plusieurs circuits assurant l’alimentation en électricité et la distribution du refroidissement. Ce data center peut donc supporter l’arrêt imprévu d’un composant. Afin d’atteindre ce niveau de classification, il faut obtenir de nombreuses classifications.
La disponibilité atteint 99,99% ce qui correspond à un arrêt annuel de maintenance de 0,8 heure.
C’est pourquoi, ROVERBA a fait le choix d’opter pour le data center français Jaguar Network Tier 3, situé à une quinzaine de minutes de Lyon.
Ce data center garantit la souveraineté et l’intégrité des données professionnelles confiées par nos clients et offre de nombreuses fonctionnalités, telles que la sauvegarde et la réplication de données, ou encore la mise en place de PCA (Plan de Continuité d’Activité) et de PRA (Plan de Reprise d’Activité) en cas de sinistre.
Des normes de sécurité sont également mises en place afin de limiter au maximum les incidents, comme une surveillance physique, la mise en place de caméras, des dispositifs anti-incendie etc.
Face à la croissance exponentielle des données, il devient primordial pour les entreprises de bien choisir leur data center selon leur degré de sécurité, afin de garantir leur sauvegarde et leur protection.
Sources :
https://ledabelle.com/datacenter-tier-1-2-3-et-4-quelles-differences/
https://scalair.fr/blog/les-differentes-classifications-dun-datacenter/
